معالم
Volume 12, Numéro 2, Pages 208-217
2022-01-16
Auteurs : Bencherif Mohammed Hichem .
La traduction juridique comme discipline universitaire et spécialisée a vu le jour après la deuxième moitié du siècle dernier, ceci est dû à la distinction faite par les théoriciens de la traduction entre la traduction littéraire et la traduction technique dont la traduction juridique fait partie. En revanche ces théoriciens n’acceptaient pas la spécificité de la traduction juridique engendrée par le droit. Cette situation a poussé les spécialistes de la traduction juridique a élaboré des approches adéquates qui prennent en compte et la réalité de l’acte du traduire d’une part, et les compétences traductionnelles à viser par formation du traducteur juridique ainsi que les obligations de ce dernier. Notre propos, a pour objectif de s’interroger sur la nature de l’opération traduisante dans le domaine du droit et de savoir s’il faut être un juriste pour traduire le droit. Ensuite, nous aborderons les compétences traductionnelles notamment le model proposé par Cao tout en insistant sur l’expérience pédagogique des universités algériennes en matière de la traduction juridique. À notre avis, la formation du traducteur juridique devrait intégrer un bon nombre de facteurs tels que la formation méthodologique relative à l’acte du traduire, la formation dans le domaine du droit et la maîtrise des langues juridiques concernées par la traduction. Afin de sortir de l’ère de l’improvisation dans la formation du traducteur juridique, nous présenterons les axes sur lesquels Bocquet avait fondé son enseignement de cette discipline tout apportant des adaptations selon le contexte algérien
Traduction juridique ; - Acte du traduire ; Compétences traductionnelles ; Formation du traducteur juridique
Bencherif Mohammed Hichem
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pages 349-364.
Al-traif Hamad Bin Ibrahim
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pages 320-357.
Ferhat Mameri
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pages 63-70.