مجلة كلية الآداب و العلوم الإنسانية و الإجتماعية
Volume 12, Numéro 24, Pages 61-78
2019-01-01
Auteurs : Mekhnache Mohammed . Temagoult Aldjia .
Du déterminisme (D. Gaonach) à l’« allostérique » (A. Giordan), en passant par le constructivisme (Piaget), le socioconstructivisme (Vygotski) et le « communic’actionnel ; du dogmatisme rigoriste des méthodologies précédentes à l’éclectisme souple des approches actuelles, l’enseignement apprentissage des langues étrangères n’a cessé d’évoluer. Cette évolution est dictée par les besoins de communication sans cesse grandissants dans une société "envahie" par les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Alors que dans un passé pas assez lointain, on se contentait de faire de l’apprenant un simple manipulateur de la langue sachant parler, lire et écrire, on exige de lui, aujourd’hui, qu’il passe à l’action à travers diverses tâches pour mesurer ses différentes compétences en matière de communication. Mais cette action, « instituée comme seul fondement orientant de façon absolue l’apprentissage et l’enseignement des langues, et considérée comme seule à même d’instaurer la signification » (V. Castellotti, 2017, p.46), reste difficile à adopter dans notre contexte, en ce sens que l’apprenant de la langue n’est pas appelé à sa pratique quotidienne comme c’est le cas pour l’utilisateur Européen. En effet, avec la construction de l’Europe, l’apprenant ne doit désormais plus être préparé simplement à faire de courts séjours à l’étranger mais aussi à aller suivre une partie de ses études à l’étranger, à y faire en partie ou en totalité une carrière professionnelle. C’est toute la distinction (et donc le choix) que l’on peut/doit faire entre l’approche communicative et la perspective actionnelle.
dogmatisme ; éclectisme ; perspective actionnelle ; action ; pratiques pédagogiques
Boughachiche Sebti
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Fekir Souhil
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pages 69-88.
Hassina Mezdaout
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pages 164-175.
Mouaki Benani Maria
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pages 1015-1030.
Machrafi Said
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pages 70-101.