LARHYSS Journal
Volume 4, Numéro 1, Pages 19-31
2006-06-01
Auteurs : Smadhi D . Zella Lakhdar .
Les bases de la gouvernance de l’eau ont t initialement pratiques, durant des milliers d’annes, par les anciennes civilisations msopotamienne, perse, gyptienne, chinoise et aztque. Cette gouvernance s’est matrialise par la ralisation d’ouvrages hydrauliques divers, comme les canaux, les barrages et les foggaras. Des machines tels le chadouf, la noria et le moulin eau ont t inventes, permettant le relevage et la rpartition des eaux fluviales aux surfaces irrigues, assurant la prennit de la production cralire. L’alimentation humaine a t ainsi assure durant longtemps. Cependant, ces civilisations ont subi le sort de la disparition sans que l’on sache clairement les causes, d’autres les ont relays bnficiant de tout le capital exprimental et du savoir-faire acquis. C’est le cas de la civilisation grco-romaine succdant la civilisation gyptienne, mais jouissant d’une religion nouvelle, d’un espace gographique sous des conditions climatiques relativement clmentes et favorables la culture pluviale. L’irrigation des terres n’est plus prioritaire, les souverains doivent rpondre de nouveaux besoins, ceux d’alimenter en eau une population croissante et qui s’urbanisent de plus en plus. L’hydraulique urbaine devient une priorit. C’est aussi le cas de la civilisation arabo-musulmane qui a merg en plein dsert arabique, sur les restes de la civilisation msopotamienne. Dans cette analyse, on se propose de souligner les principaux progrs hydrauliques raliss et appliqus l’irrigation afin d’amliorer son efficience. La progression continuelle de l’irrigation par les nouvelles civilisations.
Civilisation, Hydraulique, Gouvernance
Mezoui Mohamed-reda
.
pages 50-85.
Ilmane Mohamed-chérif
.
pages 79-110.
M. Kahloula
.
Mekamcha G.
.
pages 47-84.