Revue des sciences commerciales et de gestion
Volume 7, Numéro 1, Pages 79-110
2011-12-31
Auteurs : Ilmane Mohamed-chérif .
Au cours des deux dernières décennies, le thème de l'indépendance de la Banque centrale a connu un développement fulgurant. Sur le plan théorique d'abord ou, en dépit des critiques qui lui sont adressées, la théorie de l'indépendance de la Banque centrale continue de gagner du terrain. Sur le plan pratique, ensuite, ou un nombre de plus en plus grand de pays, non seulement développés mais également en voie de développement et/ou en transition, accordent une indépendance accrue à leurs Banques centrales. L'Algérie, que l'on peut classer dans la catégorie des pays à économies en transition n'est pas en reste. Pour une économie en transition, comme l'économie algérienne, la problématique de l'indépendance de la Banque centrale s'inscrit logiquement dans le cadre d'une problématique plus générale, celle de la transition d'une économie planifiée du centre vers une économie orientée par le marché. Un des aspects les plus importants du processus de transition est la réforme des institutions et/ou la mise en place de nouvelles en compatibilité avec le marché. Parmi ces institutions, le système monétaire et bancaire, la Banque centrale en tête, se au premier rang. Cette transition doit concerner d'une part, les aspects : juridique, organisationnel, instrumental, tout comme elle doit concerner, d'autre part, la monnaie et le eux-mêmes. C'est ce processus qui est engage depuis la promulgation de la Loi 90-10, du 14/04/1990, relative à la Monnaie et au Crédit (LMC), non sans hésitations voire, parfois, avec des reculs et des remises en cause.
Indépendance , Banque centrale , Banque d'Algérie, Economie en transition.
Ilmane Mohamed Chérif
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pages 07-52.
Mohamed Chérif Elmane
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pages 34-69.
Mohamed Chérif Elmane
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pages 21-46.
Bouhmidi Souhila
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Fekir Hamza
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pages 740-758.