LARHYSS Journal
Volume 4, Numéro 1, Pages 7-18
2006-06-01
Auteurs : Zella Lakhdar . Smadhi D .
La fixation de l’homme dans un espace relativement dlimit, lui a fait dcouvrir peu peu son milieu naturel et particulirement la ncessit vitale de l’eau et son pouvoir exceptionnel. Depuis, il n’a pas cess de la domestiquer et de la redcouvrir. Elle a t pour lui, durant longtemps, un mystre, un produit exceptionnel et parfois sacr ayant aliment de nombreuses mythologies. L’aridit du climat ne garantissait gure la scurit alimentaire et le recours une agriculture irrigue s’tait impos dans ces rgions dsertiques, traverses par de grands fleuves. Les premires stratgies de stockage et de rpartition de l’eau pluviale et fluviale ont t mises en œuvre par ces peuples primitifs. La matrise du cycle de l’eau est engage autour des fleuves, des deltas et des lacs. C’est en Msopotamie, vers 10500 av. J-C que des traces de crales cultives, de faucilles et de mortiers ont t dcouverts dans des bases de vies humaines (Viollet, 2000). Ds le IX millnaire, la domestication des ovids et la collecte des crales sauvages ont marqu le dbut de la rvolution nolithique en Msopotamie. Aprs 8000 av. J-C, plusieurs villages ont vu le jour dans cette rgion et la production vgtale et animale s’est tendue, d’autres rgions voisines que les historiens appellent le croissant fertile (Digard, 2001). La fertilit de l’esprit a t combine avec celle de la conjonction de l’eau et du soleil. C’est autour de cette eau douce accessible l’homme que la symbiose s’est renforce et que de nombreuses civilisations ont merges.
Gouvernance de l'eau, aridité, Civilisation hydraulique
Miloudi Mounir
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pages 118-127.
Regaïeg Najiba
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pages 71-96.
M. Kahloula
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G. Mekamcha
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pages 19-55.
Ferroukhi D
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Sid A
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Laiche L
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