المجلة الجزائرية للأبحاث والدراسات
Volume 6, Numéro 2, Pages 718-731
2023-04-30
Auteurs : Saadi Moufida .
L’immigration maghrébine en France à fait naitre une nouvelle génération marquée par un mode d’expression hybride, vacillant entre deux appartenances et deux cultures différentes. Cette génération a créé une littérature appelée la littérature beur. Ainsi, dans Vivants publié en 2019, Mehdi Charef nous invite à réfléchir sur ces questions de l’exil, de l’histoire et de l’identité. Le nœud gordien de notre travail est de démontrer que ce roman beur est un moyen de subversion et d’engagement contre le silence et l’indifférence dont souffrent cette génération. Nous analyserons, tout d’abord, le thème de l’exil entre la fuite, l’éloignement et la continuité, l’exil et le retour sans retour. En outre, nous prêtons attention à la mémoire qui oscille entre le souvenir de l’indigène et le présent de l’immigré, à comment le récit use de l’ironie pour rendre supportable une situation inconfortable voire même tragique.
exil ; mémoire ; rupture ; colonialisme ; ironie
Mouaki Benani Maria
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pages 1015-1030.
Mahroug Djamal Eddine
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pages 134-148.
Mokhtar Saidia Nawal
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pages 452-463.