Multilinguales
Volume 9, Numéro 3, Pages 387-424
2021-12-31
Auteurs : Hamouche Noura .
Cet article a pour objectif de tenter de voir comment s’étend l’enfermement du monde physique à la structure mentale des personnages dans Cent vies et des poussières à travers les grilles d’exclusion du discours de Michel Foucault. Nous aborderons les procédés d’écriture de l’auteure au moyen des procédures d’exclusion externes proposées par le philosophe français. Nous verrons aussi, comment le principe foucaldien des hétérotopies peut servir d’outil d’analyse pour dire la perdition du peuple Noir de Guadeloupe sous le signe d’un esclavage qui a l’air de perdurer sans dire son nom. De même, les travaux de Franz Fanon en psychiatrie qui nomme des formes d’aliénation identitaire chez les Noirs, tout comme les travaux ethnologiques de Stéphanie Mulot sur les communautés antillaises et leurs spécificités familiales et sociales, héritées des siècles d’esclavage, nous servirons de points d’appuis pour une description et une interprétation au plus près du texte et de son contenu culturel.
esclavage ; interdit ; folie ; volonté de vérité ; hétérotopie
Louani Idir
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Feradji Mohamed Akli
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pages 9-20.
Edouard Mokwe
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pages 153-163.
Sadoun Djoher
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pages 152-192.
Henni-chebra Khadidja
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Bougara Abdelkader
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Hallal Ahmed
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pages 02-10.
Besra Chihab
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pages 260-283.