الآداب و اللغات
Volume 10, Numéro 1, Pages 169-186
2015-01-01
Auteurs : Bestandji Nabila .
La politique linguistique en Algérie a longtemps poussé en avant l'essor de la langue arabe1 comme langue nationale (langue officielle de l'Etat)2. Ce statut a non seulement imposé une langue aux différentes institutions mais aussi, une nouvelle « réalité » et une identité nationale. La hiérarchisation des langues imposées par l'Etat dicte à ces dernières un statut qui ne colle pas forcément à la réalité vécue. En effet, le terrain linguistique algérien ressemble plus à une nébuleuse dans laquelle s'entrechoquent : les langues officielles3, langues étrangères et dialectes, se concurrençant lors de la pratique. Le concept des représentations à un poids important dans le jeu de leur classement En effet, ce que l'on pense être, ce que l'on imagine, comment l'on considère une langue, comment on la met en concurrence définit et construit qui l'on est, ce que l'on veut être mais aussi ce que l'on rejette. La langue française est une de ces langues qui « existe » dans la sphère linguistique algérienne4.
Représentations linguistiques vis-à-vis de la langue française d'étudiants de licence de français de l'Université d'Alger 2
Djeghar Achraf
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pages 119-132.
Dif Chouaib
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Atmane Yahia Abdeldjebar
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pages 557-571.
Bedjaoui Wafa
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pages 203-210.
Nouri Abdelhafid
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pages 38-51.
Merzouki Karima
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Hamel Mansour
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pages 1-9.