journal algérien de médecine
Volume 24, Numéro 5, Pages 191-196
2016-10-30
Auteurs : Sifi Yamina . Boulefkhrad Assia . Hamri Abdelmadjid .
Les dystrophies musculaires des ceintures ou (LGMD) pour (Limb Girdle Muscular Dystrophies) constituent un groupe d’affections neuromusculaires d’une grande hétérogénéité clinique et génétique. Elles sont de transmission variable, autosomique dominante ou autosomique récessive. Les formes de transmission autosomique dominante sont rares, elles représentent 10 % de l’ensemble des LGMD. Une nomenclature destinée à faciliter les études génétiques fut récemment proposée, désignant toutes les LGMD autosomiques dominantes par le suffixe «1» et les LGMD autosomiques récessives par le suffixe «2» et a classé le locus correspondant par ordre alphabétique et chronologique. On distingue alors les LGMD1A, LGMD1B, LGMD1C, … Il est également habituel de désigner les LGMD selon le déficit protéique causal lorsque celui-ci est connu et on parle alors demyotilinopathies ou LGMD1A, laminopathies ou LGMD1B, cavéolinopathies ou LGMD1C… Cette désignation permet d’englober ainsi les différents phénotypes liés à tel ou tel déficit protéique. De nouvelles formes cliniques de LGMD1 ont récemment été décrites. L’objectif de notre mise au point est de rapporter les dernières actualités sur les caractéristiques cliniques, biologiques et génétiques des LGMD1.
Dystrophies musculaires des ceintures, Autosomique dominante, Limb Girdle Muscular Dystrophies 1 (LGMD1), Phénotype, Génotype.
Nouioua S.
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Ali Tatar Chentir N.
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Tazir M.
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Fadila Moulasserdoun
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Hassainia Nourelddine
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Saïdi Saïd
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