Insaniyat
Volume 6, Numéro 3, Pages 205-223
2002-12-31
Auteurs : Metral André .
Entre planification publique et promotion de l'initiative entrepreneuriale privée, les chemins de la Tunisie et de l'Algérie se croisèrent au début de la décennie 1970. Tandis que l’Algérie s'engageait dans une expérience planificatrice sous la houlette de M. Boumédiène, la Tunisie congédiait en 1969 M. Ben Salah, son champion de la planification et de la collectivisation, et promulguait en 1972 une première loi en faveur des investissements étrangers et des activités totalement exportatrices. On assista alors dans ce pays à une multiplication des créations d'entreprises privées, qui fit passer le poids relatif du secteur public de 68% des investissements au cours des années 1960 à 55% dans la décennie suivante[1]. Il faudra toutefois attendre 1981 pour que I'Etat tunisien entame un processus de privatisation, qui sera poursuivi avec lenteur mais obstination jusqu'à nos jours et qui permettra à ces proportions de se renverser. En effet, en 2000, l’apport du secteur privé atteignait 52% des investissements[2] (chiffre toutefois inférieur aux 56% prévus par le IXème Plan de développement pour la période 1997-2001).
Culture ; concurrence ; développement; petite; moyenne; industrie; privée; cas; tunisois ; singulier
Moussaoui Abdelhakim
.
Akkoul Jugurta
.
Bia Chabane
.
pages 546-569.
Bouyacoub Ahmed
.
pages 165-172.
Berber Wafaa
.
Ghomari Souhila
.
pages 62-80.
Messaoudi Fouzia
.
Guendouzen Fatma
.
Talbi Mohamed
.
pages 12-25.
Saidi Yahia
.
pages 177-203.