journal algérien de médecine
Volume 29, Numéro 1, Pages 14-18
2021-03-25
Auteurs : Djafar N, . Salah Mars R, . Zaghez M. .
Il s’agit d’une étude épidémiologique prospective, portant sur 80 cas incidents de cancer du nasopharynx appelés à subir une chimiothérapie au centre anti cancer d’Annaba durant une période d’étude de 2 ans ; l’objectif consiste à étudier les modifications de la flore buccale au cours de la chimiothérapie anticancéreuse. La méthode de culture bactériologique utilisée est classique, basée sur l’identification et la quantification des bactéries après culture sur milieu sélectif et non sélectif. Les sites de prélèvements choisis sont les poches parodontales et la face dorsale de la langue sur une superficie de 9 cm2 selon le calendrier (J0, J7, J14). Les résultats montrent que le profil bactérien n’est pas reflétant de l’ensemble de la cavité buccale, les changements au niveau des poches parodontales et au niveau de la langue ne sont pas identiques. L’évaluation de la flore parodontale au cours de la chimiothérapie dans notre étude montre une augmentation significative des streptocoques alpha hémolytiques (p=0,0390) ; alors que pour la microflore de la face dorsale de la langue, les modifications sont différentes d’une espèce à une autre sans différence statistiquement significative. La flore bactérienne orale joue un rôle important dans l’apparition des lésions au niveau des muqueuses buccales à cause des changements marqués lors de la chimiothérapie. Une meilleure compréhension des modifications de la flore buccale chez le cancéreux sous chimiothérapie permet de comprendre le développement de la bactériémie aux différents degrés de lésions buccales et permet le développement des traitements antimicrobiens efficaces pour la prévention et la gestion de ces lésions.
Chimiothérapie, Cancer du nasopharynx, Gestion.
Benaissa Fatima Zohra
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pages 59-70.
Zidane Habib
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Ahmedi Dalila
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Khalladi Rania
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Gargouri Imen
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Zedini Chekib
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Ben Saad Helmi
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