Insaniyat
Volume 5, Numéro 3, Pages 83-97
2001-12-31
Auteurs : Ghomari Amina .
La poussée urbaine de l’après deuxième guerre mondiale, est un phénomène important qui affecte l’ensemble de la population mondiale. En une génération, la surface urbanisée a été multipliée par trois ou quatre. De larges développements périphériques apparaissent et deviennent la composante majeure de l’espace urbanisé. Au même moment, de nouvelles formes de centralité urbaine, nées de nouveaux processus de polarisation économique ou/et sociale, se constituent dans les espaces urbanisés périphériques. Elles se déploient selon des logiques fonctionnelles (centre administratif, centre culturel, centre commercial, centre hospitalier, etc.), et s’ancrent aux lieux les plus accessibles, accentuant à leur profit la convergence des lignes de circulation. La ville érige ainsi de nouveaux foyers de convergence et se réorganise selon une structure polynucléaire. On aboutit à un espace où tout s’exprime en terme de centre. Les fonctions qui étaient rassemblées en un même lieu se dispersent en une pluralité de lieux. Cette dispersion des fonctions centrales est perçue comme crise. La crise des centres, c’est à dire le déphasage entre centre géométrique et pôles d’attraction, ne signifie donc pas disparition de la centralité, bien au contraire. N’est-ce pas plutôt l’excès de centralisation qui met la ville en crise ? La centralité urbaine s’approprie l’espace urbain dans sa totalité. Ce qui était le centre, se multiplie en une pluralité de centres.
Processus de production ; des espaces centraux ; Tizi-Ouzou
Abada épouse Arzour Rofia
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Labii Belkacem
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Guenadez Zeineddine
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pages 21-33.
Mohamed Hichem Ait Abdelkader
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Azzedine Kinzi
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pages 27-40.
Lyes Gachout
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Amira Bouadjadja
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pages 80-96.