Aleph
Volume 10, Numéro 2, Pages 165-179
2023-03-31
Auteurs : Belkhous Meriem .
Les textes de littérature décryptent la ville autant que la ville permet de les lire. Bleu blanc vert, roman de Maïssa Bey, ne déroge pas à la règle, puisque celle-ci fait de l’espace urbain algérois le cadre central de sa trame narrative et s’en serve pour narrer des faits historiques et sociaux. En offrant à la ville un rôle fondamental dans son roman, Maïssa Bey nous invite à observer l’espace urbain, mais aussi, à revisiter l’espace ancestral de la ville d’Alger, riche de par son passé colonial. C’est dans ce sillage que la communication présente s’intéresse à la notion de l’espace urbain qui suit un mouvement constant. L’ensemble de ces éléments nous incite à nous interroger sur le rôle qu’a voulu donner Bey à l’espace central de son intrigue, en l’occurrence la ville d’Alger. Notre hypothèse serait qu’elle aurait choisi de faire voir les marques du passé colonial, la rétrogradation de la société algérienne par le biais de la description topographique de la ville d’Alger.
Maïssa Bey ; histoire ; espace algérois ; littérature maghrébine ; la ville en littérature
Djebari Hadjera
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Benselim Abdelkrim
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pages 109-117.
Amireche Louisa
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Cote Marc
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pages 71-84.
Brahmi Souad
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pages 109-123.
Kenouche Houssem
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pages 171-196.