الخطاب
Volume 8, Numéro 16, Pages 113-128
2013-12-01
Auteurs : Chatti Mounira .
Les «fragments d’imaginaire», pour reprendre l’expression d’Assia Djebar, dont se compose Oran, langue morte (1996) convoquent une riche intertextualité littéraire, historique. L’écrivaine suggère une perspective de déconstruction, de distanciation, de recréation de l’héritage et du passé. Une écriture fragmentaire et discontinue forge une langue pour dire la mort, l’horreur de la violence, le travail de deuil. Cette «langue des morts» (in Le Blanc de l’Algérie) sous-tend cette «écriture du désastre» (Maurice Blanchot) où les histoires et les mémoires du passé et du présent s’entrechoquent. Dans un mouvement réflexif, Assia Djebar interroge son acte d’écrire : «Qu’est-ce qui a guidé ma pulsion de continuer, si gratuitement, si inutilement, le récit des peurs, des effrois saisi sur les lèvres de tant de mes sœurs alarmées, expatriées ou en constant danger ?» (in Oran, langue morte). Le désir d’atteindre le «lecteur absolu» (Francis Ponge) habite cette écriture de l’entre-deux (passé/présent, Algérie/France, histoire/conte, écriture/lecture)…
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Brahimi Denise
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pages 11-23.
Belhocine Mounya
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pages 25-39.
Sari Mohammed Latifa
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pages 89-108.
Chaouib Fatiha
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pages 75-84.
Grine Medjad Fatima
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pages 165-168.