AL-Lisaniyyat
Volume 18, Numéro 1, Pages 30-47
2012-06-27
Auteurs : Pr. Layes Smail .
Le lexique mental est accessible dans chaque acte de communication langagière, dû au besoin permanent de trouver des mots qui désignent ce qu’on a besoin de transmettre comme messages ou de comprendre les mots qu’on entend ou qu’on lit. Dans le contexte des processus de déchiffrage et de reconnaissance visuelle des mots, il est largement admis que la lecture dépend significativement de la faculté que possède le sujet à accéder au lexique mental de sa langue ,elle-même déterminée par deux principaux paramètres : la précision et la vitesse d’accès. Or, chez l’enfant atteint de trouble d’apprentissage de la lecture, ou la dyslexie développementale, la difficulté d’accéder au répertoire du lexique mental, généralement évaluée par le paradigme expérimental de dénomination rapide automatisée (RAN), est quasi régulièrement repérée mais elle varie selon le niveau de consistance graphophonologique (correspondance graphèmes phonèmes) qui caractérise la langue en question. Dans ce travail, nous nous penchons sur la question de la relation entre l’accès au lexique mental et la lecture à travers une revue succincte des travaux sur la dyslexie dans différents systèmes orthographiques, et par une présentation de quelques données issues d’une étude pilote sur certains aspects de difficultés qui caractérisent l’accès au lexique chez les enfants dyslexiques en comparaison avec des normo lecteurs appariés en âge chronologique.
Lexique mentale, Dyslexie développementale, Dénomination rapide automatisée, Variabilité orthographique.
Skoukou Wadiâ
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pages 33-41.
Pr. Lété Bernard
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pages 3-15.
Layes Smail
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Guendouz Mahmoud
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pages 54-62.
Benbakreti Houcine
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pages 181-190.