Les cahiers du CREAD
Volume 19, Numéro 64, Pages 119-130
2003-06-10
Auteurs : Khettache Rabiàa .
Etudiant les relations interpersonnelles, Heider a été le premier, dès 1944, à poser les jalons théoriques de ce qui sera par la suite développé sous le nom de théorie de l'attribution. Ainsi, les années 50 verront le champ de la psychologie sociale cognitive s’étendre à l’explication des conduites et des comportements. Au centre de cette approche explicative, il y a la notion d'attribution entendue comme une inférence ayant pour but d’expliquer pourquoi un événement a eu lieu, ou alors qui essaie de déterminer les dispositions d’une personne (Harvey,Weary, in Vallerand 1981). En effet et selon Heider (1944,1958.), les gens ne se contentent pas d’enregistrer les événements qui surgissent dans leur vie, mais se posent plusieurs questions sur les causes des événements et des comportements observés. Les réponses qu'ils donnent (attributions) leur permettent de comprendre, d’organiser et de concevoir des croyances. L’explication donnée devient, alors, la cause perçue d’un événement ou d’un comportement et correspond ainsi à une attribution. Le but de faire des attributions est de comprendre afin de prédire (anticiper) les événements et les comportements d’autrui. Faire des prédictions permet d’avoir une meilleure contrôlabilité des événements et des comportements d’autrui. Et même si l’attribution n’assure pas l’objectivité, néanmoins, elle a un effet déterminant sur le comportement à venir. Reprenant l’analyse théorique de Heider, Weiner (1972) postule qu’en définitive, toutes les attributions causales peuvent être perçues comme se distinguant sur 02 dimensions
Enseignement fondamental -résultats scolaires-réussite - échec-cause .
Rabiâa Khettache
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pages 90-102.
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