مجلة العبر للدراسات التاريخية و الاثرية في شمال افريقيا
Volume 3, Numéro 1, Pages 10-45
2020-01-31
Auteurs : Siada Salima .
Le syncrétisme religieux en Afrique romaine fit l’objet de très nombreuses interventions dont le but tendait à jeter quelque lumière sur, d’une part les divinités phéniciennes dans leur interaction avec l’introduction des divinités romaines, d’autre part, les remaniements apportés à ces dernières selon le contexte africain ; on parlera dès lors et à titre d’exemple d’un Hercule ou d’un Mercure africain dans un contexte de juxtaposition, d’association ou d’assimilation. Ces types de syncrétismes naissent d’un certain nombre de mécanismes pas toujours évidents à l’exemple de l’emprunt tandis que le processus de formation syncrétique est soumis à une succession d’étapes comme l’analogie, a réinterprétation et la coupure avant d’aboutir à celle de la dialectique de la forme et de la matière où nait le nouveau produit religieux. Il existe en Afrique romaine une liste de divinités proprement libyques et dont le nombre dépasse la cinquantaine mais qui n’a fait jusque-là l’objet que d’investigations superficielles. La présente étude porte sur l’une d’entre-elles, le dieu Bacax. Cette divinité fut vénérée dans la localité de Thibilis, un pagus de la confédération cirtéenne entre les 2ème et 3ème siècles par l’élite locale pour cesser complètement sous le règne de Dioclétien. Le contexte institutionnel et la géographie des lieux ont joué un rôle primordial dans le recours de la population à un rite bien romain pour vénérer une divinité locale et de surcroît intra-muros.
Syncrétisme ; Bacax ; Thibilis ; Résistance ; Assimilation ; Emprunt
Djermoune Hocine
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pages 297-328.
Sara Lebbal
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Saïd Khadraoui
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pages 239-244.
Djama Katia
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pages 476-489.
Aliou Moufida
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pages 44-56.