SOCLES
Volume 8, Numéro 1, Pages 385-406
2019-12-28
Auteurs : Hadefi Ourida Nawel .
Mémoire de la chair, roman Algérien écrit par Ahlem Mosteghanemi, s’apparente à l’écriture autobiographique où l’auteure, par le biais d’un « Je » énonciateur masculin, évoque son propre vécu. En ce sens derrière un masque, l’écrivaine écrit et s’écrit, raconte et se raconte, mettant à profit une écriture de la modernité pour se cacher derrière les mots. Notre article, non seulement interroge cette écriture, mais aussi le pourquoi d’une telle stratégie chez l’auteure. C’est tout un travail sur la langue et la forme romanesque auquel elle se soumet pour voiler sa présence. Ecriture de la modernité et transgression des normes lui permettent de se métamorphoser en un autre soi-même, masculin, qui lui ouvrirait la voie de l’écoute. Elle opte pour une nouvelle esthétique d’écriture de l’autofiction. Par l’originalité de sa narration, elle a pu imposer une nouvelle manière de dire et se dire dans un espace dominé par des voix d’homme. Écriture féminine engagée, telle est le combat de l’auteure.
Autobiographie ; engagement ; énonciation ; modernité ; psychanalyse
Sehli Yamina
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pages 221-231.
Guessab Fethi
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pages 328-341.
Boufenghour Abir
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Bouhassoun Azzeddine
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pages 648-659.
مناعي حسين
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خلادي محمد الأمين
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ص 533-556.
Bouacida Soumaya
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Lecheheb Ikram
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pages 42-53.