Timsal n Tamazight
Volume 5, Numéro 1, Pages 39-44
2013-10-01
Auteurs : Berkai Abdelaziz .
La néologie et l’archaïsme sont deux processus inverses dans l’évolution du lexique d’une langue. Alors que le néologisme tente de s’introduire dans la langue pour s’y installer, l’archaïsme, au contraire, tend à s’y soustraire. Mais, puisque tout mot est nécessairement « un néologisme qui a réussi», pour reprendre J.-C. Boulanger (1989 : 199), donc un archaïsme passe d’abord par le stade néologique avant de s’établir dans la langue, y « vieillir » et tendre à en sortir. Et même sorti complètement de la langue, il peut y revenir et être à nouveau une forme de néologisme que Sablayrolles (2006) appelle «paléologisme». Jean de La Fontaine en a fait presque une spécialité en étant l’auteur « d’une cinquantaine de résurgences, parmi lesquelles bref et jadis» (V.J.SERME, 1998), aujourd’hui très vivants. Ce parcours qui mène de la naissance à la « re-naissance » en passant par la mort montre bien que rien n’est jamais irréversible dans le lexique et que le rapport archaïsme/néologisme n’est pas toujours de type oppositif.
L’archaïsme en tamazight (kabyle)
Sabbah Lina
.
pages 47-58.
Lanseur Soufiane
.
pages 259-278.
Imarazene Moussa
.
Laddaoui Nassima
.
pages 148-160.