Timsal n Tamazight
Volume 10, Numéro 1, Pages 229-246
2018-12-31
Auteurs : Yefsah Chabha .
Notre contribution s’articule autour de la question que soulève l’enseignement d’une langue étrangère, notamment en didactique, concernant l’appropriation de cette langue de la part de l’apprenant en se référant à sa langue maternelle ? Sur la base de cette question, nous nous proposons de vérifier et de démontrer que la langue maternelle des apprenants constitue une assise incontournable dans la construction du sens, dans une langue étrangère. Les prés requis des apprenants se gardent, à l’âge de l’enfance, comme enfouie et latents. La cognition en tant que science confirme que tout ce qui s’apprend à l’enfance peut se révéler et se réveiller à l’aide d’un système qui pourrait l’activer et qui peut avoir un rôle très important dans l’apprentissage d’une langue. Notre enquête sur le terrain touche, à elle seule, les limites d’un système éducatif qui a longtemps évincé l’importance de la langue maternelle dans l’apprentissage d’une manière générale, et celui d’une langue étrangère d’une manière particulière. Notre rôle à nous, en tant que chercheur dans le domaine de l’apprentissage des langues, est de sortir des sentiers battus et d’essayer d’apporter un plus au système éducatif, dans notre cas, algérien. La particularité de notre contexte pose le problème de la définition du Tamazight en tant que langue maternelle ou nouvelle langue à enseigner. En ce sens, peut-elle telle qu’elle est enseignée à l’école jouer le rôle d’une langue première ? Ou bien, est-elle une nouvelle langue et à ce moment là comment elle sera enseignée ? Telles sont les questions que posera notre contribution et auxquelles on essayera de répondre.
Novlangue; langue maternelle; langue étrangère; apprenant; Tamazight
Manaa Gaouaou
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pages 65-72.
Gaouaou Manaa
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pages 87-92.
Ahmed Djoubar
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pages 448-463.