Revue algérienne d'économie et gestion
Volume 9, Numéro 2, Pages 05-22
2016-06-01
Auteurs : Arroudj Halim .
L’objet du présent papier est d’étudier les effets de la libéralisation financière sur la modernisation du système bancaire algérien. Dans cette perspective, nous souhaitons premièrement présenter une revue théorique sur le rapport qui existe entre le phénomène de la libéralisation financière et l’efficacité des systèmes financiers. Ensuite, notre second objectif consiste à évoquer toutes les actions engagées par les pouvoirs publics avec l’appui des institutions financières internationales (FMI, BM, BRI et Comité de Bâle) entreprises dans le cadre du Programme d’Evaluation du Secteur Financier (PESF) pour accompagner le projet de la modernisation du secteur bancaire algérien. Ce programme visait d’une part à renforcer la surveillance des systèmes bancaires des pays membres et d’autre part identifier les faiblesses réglementaires et institutionnelles pouvant entraîner des conséquences d’ordre macroéconomique de nature à retarder le développement du système bancaire et donc peser lourdement sur le financement de l’activité économique. Dans ce sens, plusieurs spécialistes du FMI et de l’Association des Banques et des Etablissements Financiers algériens (ABEF) trouvent que la réforme du système bancaire algérien doit impérativement se focaliser sur la modernisation des systèmes de paiement et la modernisation du cadre réglementaire relatif à la gouvernance des banques publiques. De ce fait, partant de ce principe, nous jugeons meilleur de concentrer notre présent travail à la vérification des deux hypothèses suivantes : 1. L’hypothèse 1 : La libéralisation financière permet de développer le processus de l’intermédiation financière, 2. L’hypothèse 2 : La libéralisation financière impose des aménagements législatifs, réglementaires et institutionnels relatifs à l’activité bancaire et financière. Pour analyser les effets de ces deux hypothèses sur l’organisation et le fonctionnement du système bancaire algérien, nous souhaitons prendre comme période de référence, la période de 1990 à 2010. Notre choix par rapport à cette période se justifie par le fait que l’année 1990 marque la date d’ouverture du système bancaire algérien à la concurrence nationale et internationale. Quant à l’année 2010, cette dernière marque la promulgation de l’ordonnance bancaire 10-04 du 26 Août 2010 relative à la monnaie et au crédit
Répression financière, libéralisation financière, réforme bancaire, système de s paiements, dispositif réglementaire, gouvernance bancaire.
Amira Aboura
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Mohamed Chahidi
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pages 1-18.
لخضر عزي
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ص 63-82.
Benachour Amira
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pages 441-454.
Moulay Khatir Rachid
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Benbouziane Mohamed
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pages 350-363.