Africa and the West
Volume 11, Numéro 14, Pages 87-101
2017-06-01
Auteurs : Belkacem Hind .
L'Algérie, a connu, de par son histoire, une situation sociolinguistique bien particulière: deux langues voire trois rythment la vie des interlocuteurs au quotidien. L’usage de ces langues fait de son paysage linguistique l’exemple type des langues en contact. En effet, le locuteur, en général, et l'étudiant universitaire en particulier répond positivement à cette pluralité. L'algérien est bercé, dès son plus jeune âge, par un bain linguistique qualifié de complexe. D'abord par la mère au sein de la famille, ensuite par la société et l'école. Dans le processus interactionnel, cette complexité affecte le comportement langagier des locuteurs, ainsi leur discours est imprégné de plusieurs tonalités linguistiques (arabe, berbère, français). De ce fait, les locuteurs algériens, loin de rester de simples consommateurs d'une langue étrangère, tentent d'adapter le français à leurs schémas conceptuels et à leur environnement socioculturel. Pour ce faire, ils mettent à profit leur(s) langue(s) maternelle(s) en utilisant le procédé de l'alternance pour nommer les réalités socioculturelles qui font leur identité. L'alternance codique, un des procédés choisi, constitue une stratégie communicationnelle efficace en vue d'améliorer d'une part, la circulation des informations et d'autre part, garder l'émotion telle que ressentie. Et c'est ainsi que nous nous proposons, donc d'interpréter les réponses des étudiants qui préparent une licence de français.
Dynamique linguistique ; milieu universitaire algérien ; alternance codique.
Saadani Bouba
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Elbaki Hafida
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pages 1239-1267.
Mahoui Karim
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Ferfera Mohamed Yassine
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pages 61-90.
Louni Makhlouf
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pages 804-821.
Houria Ouchalal
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Zahia Bouzida
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Nadir Malek
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pages 55-78.
Makhloufi Mohammed
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Ait Djida Mohand Amokrane
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pages 496-504.