Sciences & technologie. C, Biotechnologies
Volume 0, Numéro 29, Pages 56-62
2009-06-30
Auteurs : Smadhi D . Mouhouche B . Zella L . Semiani M .
Le Nord de l’Algérie est dominé par une céréaliculture pluviale de 2,8 millions d’hectares, en moyenne. Elle produit 20 millions de quintaux par an, à raison d’un rendement moyen de 7 quintaux à l’hectare. Cette production assure le tiers de la demande alimentaire de la population. Le manque est comblé par des importations qui atteignent plus de 60 millions de quintaux, pour une facture de 3 milliards de dollars américains, en 2008. Cette dépendance est habituellement imputée aux aléas de la pluie dont la moyenne générale, est de 469 mm. L’étude proposée, tente de répondre à cette hypothèse en se basant sur l’analyse de données statistiques de la pluviométrie annuelle, des surfaces emblavées, des productions et des facteurs agroéconomiques (importations, coûts) des céréales, sur 70 ans. Les résultats montrent des surfaces céréalières qui stagnent entre 2,5 et 3,5 millions ha, bénéficiant d’une pluviométrie comprise entre 450 et 550 mm. Elles produisent entre 10 et 30 millions de quintaux pour un rendement qui fluctue entre 4 et 8 q/ha. Leurs probabilités moyennes qui avoisinent 50% pour la surface, 53% pour la production et 52% pour le rendement sont expliquées par la pluviométrie à des taux respectifs de 8%, 15% et 40%. Quant aux quantités importées, elles sont expliquées à 35% et les coûts investis à 9%. La pluviométrie annuelle est un facteur insuffisant pour caractériser la situation agroéconomique en Algérie et planifier les dépenses idoines aux céréales. Cette étude nécessite d’être approfondie.
Céréaliculture, pluviométrie, production, agroéconomie.
Smadhi D.
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Semiani M.
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Mouhouche B.
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Zella L.
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pages 7-16.
Sahli Z.
.
pages 53-65.
Loukil Leïla
.
Selka Asmaa
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pages 675-694.
Smadhi D
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Zella L
.
pages 55-63.
Sahali Nourredine
.
pages 1083-1097.