Sciences & technologie. C, Biotechnologies
Volume 0, Numéro 35, Pages 55-63
2012-06-30
Auteurs : Smadhi D . Zella L .
La céréaliculture pluviale occupe 2,7 millions d’hectares, soit 97% de la surface agricole utile du Nord de l’Algérie. Elle produit annuellement, bon an mal an, 25 millions de quintaux, à raison d’un rendement moyen de 9 quintaux à l’hectare malgré le soutien de l’Etat. L’autosuffisance alimentaire très faiblement assurée (25%), impose des importations qui atteignent désormais plus de 50 millions de quintaux. Cette situation est attribuée principalement à l’insuffisance des pluies et surtout sa variabilité dans le temps et dans l’espace. A cet effet, l’étude porte sur l’évolution de la pluviométrie annuelle, celle des superficies céréalières, les tonnages produits ainsi, que les rendements sur les 39 dernières années. L’objectif est d’évaluer dans le temps et dans l’espace chaque paramètre ainsi, que le degré de liaison qui existe entre eux. Cette démarche constituerait une première étape vers une perspective d’amélioration de la productivité. Les résultats montrent que dans le temps, les pluies évoluent en trois phases dans les limites 300 et 600 mm : une phase stationnaire, suivie par un épisode sec puis un autre humide. Ces limites expriment des écarts compris entre -34% et +31% par rapport à la moyenne générale de 457 mm. Dans l’espace cette pluviométrie marque un gradient qui diminue de 40% d’Est en Ouest. Ces résultats opposent ceux de la production, variable entre 8 et 46 millions de quintaux, évaluant ainsi, l’écart moyen à 84%. Cet écart est expliqué par la pluviométrie à 23%, et par le rendement à 21%. Ce dernier variant relativement dans le sens de la pluviométrie. Qu’il s’agisse de période sèche ou humide, la pluviométrie a un impact réel sur la production et le rendement céréalier, à travers l’utilisation efficiente de la pluviométrie en liaison avec les techniques culturales apportées et les surfaces emblavées annuellement, dans chaque wilaya céréalière.
Nord de l’Algérie, céréaliculture, production, pluviométrie, variabilité.
Smadhi D.
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Zella L.
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pages 115-127.
Benelbar M'hamed
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ص 149-167.
Merabet B.a.
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Boutiba A.
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pages 107-118.
Djermoun Abdelkader
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pages 45-53.