Revue LAROS
Volume 12, Numéro 1, Pages 90-100
2024-06-30
Auteurs : Mihindou Mi-moubamba Jules Thérance .
La spiritualité et la religion sont des questions dont la problématisation est constante dans l’univers romanesque d’Éric-Emmanuel Schmitt. Elles se déploient sous la forme d’une quête intérieure qui atteint son apogée dans une sorte de retraite spirituelle, de pèlerinage, annoncée à la base comme un simple processus de déspatialisation dénuée de toute préoccupation spirituelle. La fluidité de l’espace romanesque de Schmitt semble ainsi participer de la construction intérieure de ses personnages. En effet, leur mobilité n’est jamais sans intentionnalité. Ils seraient ainsi en quête permanente d’un statut symbolique mettant en œuvre un savoir-faire, mais surtout un savoir-être. L’enjeu de cet article est donc de montrer que dans l’univers romanesque d’Éric-Emmanuel Schmitt, la représentation de la spiritualité coïncide avec fluidité et transgressivité. Pour acquérir une identité spirituelle, il est impératif pour ses personnages de passer par une sorte d’étape initiatique, laquelle passe par un pèlerinage, donc par un processus de déspatialisation. Pour parvenir à rendre cette idée plausible, ce travail se basera essentiellement sur la géocritique de Bertrand Westphal.
Fluidité ; mobilité ; pèlerinage ; spiritualité ; voyage
Remadnia Nouha
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pages 316-329.
Benyamina Kaouter
.
pages 951-960.
Ait Ouarab Massiva
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pages 147-165.
Benyamina Kaouter
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pages 113-120.
Mbarki Noureddine
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ص 77-94.