Insaniyat
Volume 9, Numéro 3, Pages 77-90
2005-09-30
Auteurs : Mimouni Leïla-dounia .
Nous avons comparé dans ce travail de recherche des mémoires réels à des mémoires apocryphes dans le but de dégager et d’étudier les techniques utilisées par les auteurs d’œuvres fictives pour palier l’absence de l’aspect réel des événements décrits. Et pour ce faire, nous nous sommes basées sur trois œuvres : les Mémoires de R. Aron, les Antimémoires de A. Malraux et Le Premier siècle après Béatrice de A. Maalouf. Nous avons commencé par définir les mémoires en tant que genre appartenant à la littérature du moi et distinct des autres genres tels que l’autobiographie ou le journal intime. Nous avons tenté ensuite, sur la base de cette définition, de comprendre l’intérêt qu’éprouvaient certains auteurs de fiction à emprunter cette forme car il s’avère qu’elle leur permet de donner un aspect testimonial à leur récit impliquant et influençant le lecteur. A travers cette définition et à travers l’étude que nous avons faite des trois textes constituant notre corpus, nous avons pu dégager une liste de techniques utilisées par A. Maalouf qui, tout en donnant à son roman la forme des mémoires, a pu éviter le rejet des lecteurs.
Mémoires ; auteur ; lecteur ; narrataire ; esthétique de la réception ; histoire.
Castellani Jean Pierre
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pages 31-39.
Antwi Yaya Kwaku
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Dovonou Franck F. S.
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Odonkor Felix Asare
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Akatsi Lebene Heponou
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pages 55-72.
Par Madame S. Raïssi Par Madame S. Raïssi
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pages 58-62.
Hadjadj Fatiha
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Khennour Saleh
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pages 793-798.