Insaniyat
Volume 16, Numéro 2, Pages 173-189
2012-06-30
Auteurs : Riche Bouteldja .
Dans son introduction à Orientalisme : Western Conceptions of the Orient (1978), Edouard Saïd précise utiliser le vocable « orientalisme » en référence à plusieurs concepts interdépendants. Tout d’abord, le terme désigne, en plus de la référence à la tradition académique, « un courant de pensée basé sur une distinction ontologique et épistémologique entre « l’Orient » et souvent « l’Occident » (p. 2). Saïd soutient, en outre, que ce mode de pensée binaire ou manichéen a préparé le terrain à des rapports via lesquels l’Occident a cherché à établir son hégémonie sur l’Orient à un moment très particulier de l’histoire moderne, qu’il situe vers la fin du XVIIIe siècle. C’est à ce moment critique, écrit-il, qu’est apparu un troisième sens du mot « orientalisme » avec « l’avènement d’un organisme en charge de l’Orient qui s’emploie à faire des annonces et des descriptions touchant à l’Orient, le colonise et le gouverne, en un mot, pour dominer, restructurer et avoir l’autorité sur l’Orient ». Pour Saïd, l’orientalisme se décline sous principalement trois facettes nationales dans l’histoire occidentale, et ce dans cet ordre : britannique, français et américain...
Récits; captivité; indiens; barbaresques; indépendance; Amérique, analyse du discours, orientaliste
Riche Bouteldja
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pages 118-136.
Hanou Saïd
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pages 685-696.
Benhamamouche Fatma
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pages 81-87.
Benimamcalque Imane
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Kara Attika-yasmine
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pages 792-800.