آفاق سينمائية
Volume 10, Numéro 1, Pages 47-66
2023-06-26
Auteurs : Cherni Moncef . Haouala Henda .
Cet article tente d’abord de justifier que le cinéma du Bergman se révèle être le plus souvent terriblement tragique, s'attachant originellement aux gros plans des visages qui souffrent. Il vise ensuite à déterminer la particularité tragique spécifiant le temps narratif à travers le récit d’un film de Bergman, L’Heure du Loup (1968), une œuvre étant en plein univers artistique de son auteur se réclame d’une profonde réflexion sur la notion du temps. Cet article propose une lecture narrative de cette notion. Il débute par retracer, séquence après séquence, tous les événements du récit filmique. Il se focalise ensuite à décrire les événements qui se sont déroulés temporellement pendant « l'heure du loup » (une circonstance temporelle narrative représentée dans trois différentes séquences du film). L’article montre que ces événements produits à « l’heure du loup » ont fortement contribué à une mise en tragique du récit filmique. Et à travers l’analyse de la perception du temps pendant cette « heure tragique » par le personnage central du film et par sa femme, l’article montre également que cette circonstance temporelle est surtout une expérience pénible du temps. Par ailleurs l’article révèle une présence autobiographique intéressante dans ce film. Il s’en sert pour justifier le caractère tragique de ce personnage bergmanien. De plus il suggère dans ce même sens une approche philosophique (Sartre) et psychanalytique (Lacan) du film pour soutenir encore ce caractère tragique de ce personnage et en expliquer leur rapport si compliqué à Autrui.
Gros Plan, Visage, Temps, Récit narratif, Tragique, Circonstance temporelle, Expérience temporelle, Regards.
Cherni Moncef
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pages 83-106.
Cherni Moncef
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pages 362-381.
Bentazi Fettouma
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pages 63-68.
Boussaid Abdelouahab
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pages 6-30.