مجلة القانون العام الجزائري والمقارن
Volume 9, Numéro 1, Pages 47-55
2023-06-18
Auteurs : Taib Essaid .
Le droit positif algérien garantit l’égalité entre l’homme et la femme , sauf pour ce qui est du code de la famille. Des pratiques patriarcales discriminatoires sont à l’œuvre dans les institutions. Dès le lendemain de l’indépendance, les femmes ont pris conscience de cette discrimination. Elles se sont battues pour obtenir l’égalité juridique et citoyenne, faire reconnaitre leurs droits, participer à l’œuvre de développement national. Elles ont mené des luttes éparses, discontinues, dans un contexte difficile, marqué par l’absence de libertés et l’exercice de la répression. En 1981, un projet de code de famille, particulièrement rétrograde, est annoncé. Un mouvement des femmes est né dans le sens où il est porté par un discours, des militantes, une organisation et une pratique de lutte. Le mouvement a ouvert une brèche dans le monolithisme du pouvoir, il a pu faire reculer l’adoption de ce code, il a enclenché une dynamique de réflexion, d’organisation et de lutte dans la durée.
femme ; égalité ; discrimination ; collectif de femmes ; lutte ; répression
Samir Fekry Christina
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pages 58-85.
Foura M
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pages 89-105.
Regaïeg Najiba
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pages 71-96.
Benhafsi Dalila
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Bentounsi Ikram Aya
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pages 614-626.