Cahiers de sociologie
Volume 1, Numéro 2, Pages 2-10
2013-07-01
Auteurs : Farida Ait Kaci Azzou .
Dans les années 1970, l’Algérie avait tenté d’accéder au développement par le transfert d’une technologie fortement capitalistique, combinée à une gestion socialiste des entreprises. L’Algérie avait orienté sa rente vers l’industrialisation, cependant, la diminution de celle-ci vers les années 1990 avait entrainé le blocage de son économie .Parallèlement, il s’effectuait dans le monde sous l’effet de la mondialisation un processus de libéralisation accompagné par un courant rationalisateur qui visait la réorganisation de l’entreprise. Il s’agit du système management qualité, en vogue dans le monde et dont vont s’inspirer les firmes occidentales. Erodée par ses échecs successifs, le mode de développement socialiste centré sur une forte industrialisation ayant entrainé des dépendances multiples, l’Algérie opte pour l’approche managériale entrevoyant en celle-ci une solution à son problème de développement. Elle procédera au transfert du système management qualité, introduisant au sein de l’entreprise Algérienne un ensemble d’innovations organisationnelles, parmi lesquelles figure un dispositif De contrôle impressionnant. Ce dernier a pour substrat des instruments de contrôle social variés, visant à standardiser les comportements et à assurer la régulation sociale au nom de la qualité totale. L’article expose les résultats d’enquête, menée autour du maillage du réseau de contrôle dont l’entreprise Algérienne fut l’objet, et de la codification des comportements engendrés par ce système.
Système management qualité, rationalisation, contrôle, codification des comportements, régulation.
Cherfouh Meriem
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Djema Hassiba
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pages 73-91.
Meridja Azeddine
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Lalaoui Amor
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pages 86-103.
Miloudi Mohamed Karim
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Boussoum Hicham
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Zaida Wassila
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pages 129-138.
Zellal Ahlem
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Ouikene Nahida
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pages 20-40.