De la formation à l’autonomie et à l’éducation de l’apprenant, au développement de sa citoyenneté

Arezki, Dalila; Amziane, Hamid; Guendouzi, Amar

Les cahiers du LAPSI
Volume 12, Numéro 1, Pages 9-22
2015-12-31

De La Formation à L’autonomie Et à L’éducation De L’apprenant, Au Développement De Sa Citoyenneté

Auteurs : Arezki Dalila . Amziane Hamid . Guendouzi Amar .

Résumé

L’école d’aujourd’hui vise à développer et installer des compétences ayant pour objectif l’autonomie de l’apprenant à partir du transfert des connaissances et des savoirs vers la vie sociale. Or, les jeunes Algériens arrivant en milieu scolaire sont des personnes à la sensibilité exacerbée, en rupture avec eux-mêmes, avec autrui. L’école, le lycée, risquent alors de devenir le terreau de la délinquance. D’où la nécessité de considérer la double fin de la formation générale (la socialisation et l’individualisation), mettre l’accent sur ce qui lie l’instruction à l’éducation, et concilier chez l’apprenant « éducabilité » et position dans la temporalité. La pédagogie moderne, les méthodes actives, sous tendues par la psychologie, peuvent donner la formation requise pour orienter l’apprenant dans le sens attendu par le projet de société, à savoir : être apte à avoir un comportement de citoyen autonome, tributaire de la mentalité adéquate. Car il s’agit bien de mentalité quand il est question d’apprendre au jeune le civisme en développant sa conscience morale vie en société. En ce sens, notre article porte sur : – d’une part, la formation et les compétences liées au projet de société. – D’autre part, les liens étroits qui doivent être instaurés et entretenus lors de cette formation visant à l’autonomie. – Enfin, l’éducation au civisme. En accord avec les chercheurs qui font autorité en la matière, notre observation du terrain, nos travaux de recherche dans le domaine considéré, nous proposons quelques pistes et modèles d’activités pédagogiques en mesure de favoriser, au travers de la formation /enseignement, le transfert des compétences nécessaires en vue d’une ouverture de l’école algérienne sur le monde extérieur, d’instaurer un comportement de citoyen, d’intégrer des valeurs dictant des attitudes civiques sans lesquelles aucune société – digne de ce nom - n’est viable.