إدارة
Volume 1, Numéro 2, Pages 123-136
1991-12-01
Auteurs : Abdelkader Benhenni .
En considérant que les rentiers qui, jusqu’à présent ont échappé à la loi ou ont bénéficié, continueront de jouir de leur rentes quelques soient les mesures qui seront prises et qui de toute façon ne prévaudront que pour l’avenir ? Ou bien doit-on faire confiance à l’avenir et admettre que la société algérienne, qui renferme en elle un sentiment fondamental de justice, trouvera les moyens les plus appropriés pour redresser les déséquilibres qu’elle a emmagasinés depuis de décennies. En attendant, la société civile doit poursuivre sa dénonciation des rentes et la mise à l’index des rentiers. Mais, il convient aussi de préciser en toute objectivité, qu’il appartient à chacun de nous, à chaque citoyen de faire l’effort de scruter au fond de lui-même en se demandant s’il est ou non un rentier. Ce n’est qu’à ce prix que la société algérienne pourra se réconcilier avec elle-même en recouvrant son esprit de justice et de solidarité nationale. Est-ce une utopie ? L’histoire a déjà prouvé que cela est possible. L’Etat, de son côté, pourrait éventuellement poser d’une manière rationnelle et complète, dans le cadre d’une commission d’experts, à l’instar de ce qui a été entrepris dans d’autres pays, le problème sinon de la rente, du moins celui des inégalités sociales que la conjoncture économique actuelle est en train d’aggraver.
Droit de propriété, droit économique, la rente foncière, mesures d’éradication des rentes, économie spéculative, économie algérienne.
Selt َattia
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Bektache Mourad
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pages 345-357.
S Boudjebbour
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pages 14-23.
Arhab Samir
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Bouadi Sonia
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Guendouzi Brahim
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pages 40-57.
صدراتي وفاء
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ص 1316-1333.
Dahou Foudil
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Khennour Salah
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pages 5-9.