إدارة
Volume 15, Numéro 2, Pages 119-134
2005-12-01
Auteurs : Cubertafond Bernard .
Que deviennent l’État, et le droit, dans l’ascèse libérale impliquée désormais par la nouvelle idéologie dominante de la gouvernance ? Celle-ci les bouleverse. Elle impose la réduction du périmètre de l’État et de ses interventions. Elle suscite la création d’agences de « régulation », se disant indépendantes et dynamisantes, loin des réglementations dites paralysantes. Elle discrédite l’administration de carrière. Elle prône l’évaluation des services publics selon les critères du capitalisme financier et de l’orthodoxie monétariste. En économie et en droit, nous assistons à -ou nous subissons ? – un changement de paradigme. Un ensemble de propositions- libérales, financiaristes, monétaristes, anti étatiques, anti keynésiennes – en vient d’être conventionnellement accepté par la majorité de la communauté savante. Ce modèle allant de soin, il peut exclure tout autre cadre général pour la recherche. C’est ce changement de paradigme juridique que nous allons chercher à évaluer et à décrire ici en revenant sur des grandes rubriques et notions. Qu’est ce qui, pour chacune d’elles (l’État, le représentant, la loi, le juge, l’interprétation) est constant et transformé, et chaque changement est-il si radical ? * Communication présentée aux actes du colloque international sur la Gouvernance, Alger : école nationale d’administration, 20-21 novembre 2005.
État républicain, Gouvernance, Globalisation, État, droit, mutations libérales.
Aboubakar Mahamat Zene
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Bia Chabane
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pages 104-123.
Karim Khelfane
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pages 65-90.
Abdelkader Kacher
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pages 33-88.
Zoubir Chaouche-ramdane
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pages 39-68.
Chaouche-ramdane Zoubir
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pages 81-94.