Les cahiers du LAPSI
Volume 10, Numéro 1, Pages 75-108
2013-12-31
Auteurs : Saidi Hedi .
Cet article évoque le parcours migratoire des immigrés maghrébins (Algériens, Marocains, Tunisiens), leur présence en France et leur passage vers la citoyenneté dans le pays « d’installation ». Écrire sur l’histoire et la mémoire de ces étrangers, c’est restituer d’une manière intelligible des faits historiques encore trop récents qui échappent pour l’instant à l’archivage national. Exhumer ces faits oubliés, c’est explorer « l’arrière-pays » de ces évènements, sans faire pour autant le procès de quiconque. Évoquer la mémoire de ces étrangers, expliquer leurs conditions de vie, de travail, leurs sentiments, leurs déceptions et leurs souffrances mais aussi leurs joies c’est tenter de contribuer à un dessein de science sociale. Après avoir été longtemps délaissée, l’étude des mémoires sur l’immigration et le dialogue des cultures est maintenant objet de recherches. Leur passage de l’exil provisoire à l’installation durable et définitive montre bien que le mythe du retour est ébranlé. Leur demande culturelle, elle aussi à son tour est l’objet d’une attention particulière. Historiens, Psychologues, sociologues, associatifs, enseignants, universitaires et institutionnels travaillent de concert pour donner éclat et légitimations scientifique et sociale à ces thèmes « enflammés »
parcours, immigration, citoyenneté, mémoire, histoire, trajet, faits oubliés, souffrance, exil.
El Hassar Abdelkader Salim
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pages 1027-1040.
Ba Daha Chérif
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pages 159-191.
Naumann Michel
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pages 7-13.