Langues & Cultures
Volume 2, Numéro 1, Pages 141-150
2021-03-05
Auteurs : Ben Issa Sara . Mellouki Ismail .
La réflexion que nous exposons dans le présent article est l’aboutissement d’une expérience traduisante de l’ouvrage «Le rire» d’Henri Bergson vers l’arabe. Ce fût une occasion pour découvrir les particularités de ces textes multidimensionnels, aussi techniques que littéraires et aussi universels que singuliers et de voir comment cette combinaison influence-t-elle la prise de décision quant aux choix traductionnels, surtout entre deux langues si différentes comme le français et l’arabe. Or, ce qui a attiré notre attention le plus est la position du traducteur face à ce type de textes qui interpellent fortement le lecteur et provoquent son intelligence. Comment un traducteur qui professe la fidélité et l’objectivité puisse-t-il échapper aux filets de l’auteur-philosophe visant à influencer son lecteur et ne pas devenir lui-même traducteur-philosophe. En effet, pour une traduction philosophique objective, le traducteur ne peut se permettre d’être uniquement lecteur.
Traduction ; Philosophie ; Interprétation ; Fidélité ; Bergson
Hamrouni Fodil Elkaissa
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pages 57-58.
José María Paz Gago
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pages 71-80.
Léopold Mfouakouet
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pages 57-74.