AGROBIOLOGIA
Volume 6, Numéro 2, Pages 126-130
2016-12-01
Auteurs : Bencherchali Mohamed . Dahia Houssem Eddine .
Il est admis que la principale cause de la faiblesse de la production animale en Algérie, est l’alimentation. Pourtant, l’Algérie par la diversité de ses milieux et de ses terroirs, constitue un immense réservoir de plantes diverses en particulier d’intérêt pastoral et fourrager. Ces plantes spontanées, sont fournies par les prairies naturelles, les jachères, les parcours et les vergers arboricoles irrigués. Elles constituent en compagnie des pailles de céréales, l’essentiel des apports fourragers chez les herbivores. L’ortie (Urtica dioïca), est une plante spontanée. Elle est considérée par certains comme une mauvaise herbe, par d’autres comme une plante médicinale ; mais que certains chercheurs considèrent comme espèce potentiellement fourragère qu’il faudrait cependant fanée avant qu’elle ne soit distribuée à des herbivores en raison de ces poils urticants. Les mensurations et les constituants chimiques de l’ortie dioïque prélevée au niveau d’un verger agrumicole situé dans la daïra de Bougara (wilaya de Blida), ainsi que la digestibilité in vivo et les valeurs énergétiques et azotées de son foin ont été déterminés. Urtica dioïca, se caractérise par une hauteur de 92 cm, un rapport feuilles / tige de 0,34 et un rendement en vert de 3,1 kg / m2. Son foin, renferme 71 % de MO, 12 % de MAT et 31,8 % de CB. La digestibilité de ces composants chimiques, est respectivement de 78,4 ; 82,4 et 74,6 %. Les valeurs énergétiques (0,74 UFL et 0,70 UFV) et azotées (81 g de PDIN et 86,6 g de PDIE), sont acceptables.
composition chimique, digestibilité, foin d’ortie, Urtica dioïca, valeur nutritive
Benrebha Nawel
.
Zouaoui Ahmed
.
Bradea Maria Stella
.
Snoussi Sid-ahmed
.
pages 2109-2117.
Toubal S.
.
Arab K.
.
pages 868-872.
Arbouche H.s.
.
Arbouche Y.
.
Arbouche R.
.
pages 67-72.
Anthelme B.
.
Ben Ali Salem
.
Iordache C.
.
pages 65-74.