Les cahiers du CREAD
Volume 19, Numéro 65, Pages 129-142
2003-09-13
Auteurs : Lebsari Ouardia . Hadj Ali Djamel Eddine .
En Algérie, dès la fin des années 60, mais plus encore durant les années 70, la contraception en vue de la planification familiale[1], assimilée à «la santé des mères et à celle de leurs enfants», a été initiée, gérée, et prescrite dans le cadre des structures sanitaires publiques et plus précisément dans les centres de protection maternelle et infantile (Ladjali, 1985). L’homme qui, jusqu’à preuve du contraire, est partie prenante dans la conception au sein du couple, n’a jamais été ciblé par un programme destiné à le sensibiliser à la prise de contraceptifs hormonaux masculins. Il faut signaler cependant que l’ENCPF[2] révèle que dans l’ensemble de la contraception pratiquée par les couples un peu moins de 1 % est le fait des préservatifs masculins. Notons enfin que des campagnes périodiques ciblant les hommes célibataires sont organisées ces dernières années en faveur du préservatif masculin dans le but de prévenir les maladies sexuellement transmissibles (SIDA en particulier).
planification familiale-couples-protection maternelle et infantile-Algérie
Amar Abdelhak
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pages 211-226.
Lebsari Ouardia
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pages 19-30.
Djellouli Nesrine
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pages 1-12.