Les cahiers du CREAD
Volume 20, Numéro 66, Pages 181-190
2004-02-08
Auteurs : Haddab Mustapha .
Derrière le vocable d’ingénieur, il y a une réalité d’une très grande hétérogénéité. Hétérogénéité diachronique, et hétérogénéité synchronique (la dernière étant fortement dépendante de la première); hétérogénéité quant aux professions, hétérogénéité quant aux spécialités, hétérogénéité quant aux statuts, etc. C’est pour cela que lorsque l’on prend pour seul fil conducteur le vocable d’"ingénieur", on risque d’aller vers une accumulation de monographies historiques, de professions, d’écoles, etc., qui n’ont entre elles qu’un lien de juxtaposition. L’intérêt que l’on peut avoir pour l’étude des faits et des situations diachroniques et/ou synchroniques liés à "l’ingénieur", s’enracine dans tout un ensemble de motivations profondes qu’il serait utile de porter au jour. Derrière cet intérêt il y a sans doute une représentation ambivalente de ce que j’appellerais le pouvoir de la science sur la société. Si la science est aujourd’hui l’un des facteurs de production les plus puissants, comme le disait jadis Radovan Richta, ceux qui sont les détenteurs des savoirs scientificotechnologiques les plus susceptibles d’applications sociales, à savoir les ingénieurs, ne peuvent que susciter une forte et ambivalente curiosité.
Ingénieurs-offres d’emplois-trajectoires-Algérie
Meziani Henen
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Chelil Abdellatif
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pages 24-35.
Belhocine Houa Hassina
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pages 87-103.
Boussebat Omar
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pages 713-720.
بلعربي زبيدة
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pages 290-298.