Revue d'ECONOMIE et de MANAGEMENT
Volume 13, Numéro 1, Pages 202-210
2014-04-01
Auteurs : Mohamed Brahim Rachid . Mokhtari Fayçal .
Cet article tentera de répondre à la série de questions suivantes : - En respectant les définitions des institutions par Douglas North et du développement par Alexandre Gerschenkron, comment peut-on caractériser la gouvernance ayant présidé à la mise en place des institutions d’une économie assistée ? L'étatisation à travers une mutation décrétée et non vécue est elle un acte de développement strictement économique ou l'institutionnalisation d’un pouvoir sur la société ? Autrement dit en reprenant les faits économiques réels et en scrutant l’acte économique dit de développement n'observons nous pas que l'action historique prime sur le résultat effectif? - L'incapacité globale à entrer dans la dynamique des rendements croissants (échec de la restructuration, échec des réformes, échec du P.A.S, échec du P.S.R.E et des Plan suivants) faute d’un cadre institutionnel encourageant l’activité économique, constitue-t-e/le l'explication du sur financement et des surcoûts d’investissement et de fonctionnement? - L 'Etat peut-il être l'instituant et /'institué ? la question concerne principalement l'entreprise "institution du capitalisme" mise en place en dehors de la rationalité capitaliste. Les trois axes seront articulés dans le cadre de la logique de l'étude d’une institutionnalisation qui aboutit à la crise de non développement.
Qualité de la gouvernance -institutions- Surcoûts d’investissement et de fonctionnement- Crise de non-développement
Moussa Chenini
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Ahmed Zeghoudi
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pages 233-247.
Abdelwafi-zoheir Boucenna
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pages 41-70.
Manseur Raouf
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pages 381-397.
Benaouda Imen
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pages 82-95.