revue critique de droit et sciences politiques
Volume 13, Numéro 1, Pages 7-40
2018-06-10
Auteurs : Samir Stiti .
L’Algérie a proclamé l’état d’urgence le 9 février 1992 ( ) après l’annulation par le Haut Conseil de Sécurité (HCS) ( ) en date du 12 janvier 1992 ( ) du second tour des élections législatives qui devait se dérouler le 16 janvier de la même année. Le premier tour de ces élections pluralistes, tenu le 26 décembre 1991, a été remporté par le Front Islamique du Salut (FIS) qui a obtenu la majorité des suffrages exprimés ( ). L’état d’urgence instauré par le Haut Comité d’État (HCE) ( ) pour une durée de douze mois sur toute l’étendue du territoire national, conférait aux représentants du gouvernement ( ) le pouvoir de placer dans des centres de sûreté et assigner à résidence toute personne dont les activités étaient considérées comme nuisibles à l’ordre public. En outre, ces mêmes représentants étaient habilités à interdire les rassemblements et manifestations susceptibles de troubler l’ordre public, ainsi que de suspendre ou de dissoudre les assemblées locales qui entravent l’action légale des pouvoirs publics
l’état d’urgence ، acte administratif، acte de gouvernement
Khodja Mohamed Lakhder
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pages 991-1001.
Slaim Abdellah
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pages 01-18.
Chikh Nassima
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pages 2364-2381.
Ali Bencheneb
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pages 5-32.