Revue Algérienne des Sciences Juridiques et Politiques
Volume 56, Numéro 1, Pages 10-60
2019-07-13
Auteurs : Iallouchen Assia . Essarsar Mehdi .
Que vient faire le « capital humain » dans un article qui se veut proprement juridique ? pourquoi la notion du capital humain peut-elle intéresser le juriste ? Et en quoi exactement peut-elle servir à illustrer et défendre une approche pluridisciplinaire de droit ? L’article proposé porte sur un sujet original et peu étudié. Il se propose d’examiner le concept de « capital humain » au prisme du droit. Il tend aussi à répondre clairement à interrogations, sans nuance, sans ambiguïté tout en démontrant qu’il n’est plus question d’intérêt, c’est un défi, ainsi qu’un devoir naturel que de s’employer en tant que juriste à tirer la sonnette d’alarme afin de corriger une situation qui se dégrade jour après jour. L’idéologie du « capital humain » a pour dessein de dénaturer l’individu « sujet de droit », le réifier, le chosifier et le confondre avec son travail « objet de droit ». Ce non respect des classifications juridiques fondamentales engendre certainement une confusion indistincte entre les « biens » et les « personnes ». Le postulat est extrêmement dangereux venant ébranler le socle de la pyramide Kelsénienne et remettant en cause la « summa divisio » de l’univers juridique.
Capital humain ; positivisme juridique ; summa divisio ; choses ; personnes ; reification
Bousnina Adel
.
pages 288-309.
Ould Ferroukh Kamel
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pages 86-115.
Benabed Aicha
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Hachem Amel
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pages 327-345.