les cahiers du mecas
Volume 4, Numéro 1, Pages 218-232
2008-12-31
Auteurs : Gontas Madjid . Hellou Samira .
Il est évident, aujourd’hui, que le développement territorial est à la fois, à la charge de l’Etat et des collectivités locales et que les réponses ne peuvent être données d’une façon adéquate et uniforme au seul niveau de l’Etat et doivent être plus largement territorialisées par l’implication de plusieurs acteurs particulièrement les collectivités locales. Alain LIPIETZ souligne que le territoire, qui est un espace construit par le jeu d’acteurs multiples, est une « production collective ». En observant les transformations de l’Etat aujourd’hui (l’exemple de la France), on peut apercevoir que ces transformations se font dans le cadre de la décentralisation et de l’autonomie locale qui englobe une autonomie financière pour une gestion des affaires publiques plus efficace et adaptée aux potentialités de chaque territoire. Ces dernières années, les pouvoirs publics algériens se sont penchés sur la réforme des relations Etat-collectivités locales par la refonte du code communal et le code de wilaya. Les finances locales sont au coeur de ce dispositif de changement. En effet, l’un des enjeux de la décentralisation repose sur le pouvoir financier des collectivités locales, pour la simple raison que ces dernières doivent contribuer au développement économique de leurs territoires. Cette réforme reste limitée faute de quelques contraintes qui compliquent sa mise en application. Ce document propose quelques pistes de réformes qui peuvent améliorer l’efficacité et mettre en place une réelle autonomie financière locale.
collectivités territoriales, finance locale, développement de territoire
Djaber Beztouh
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pages 1-16.
Sakina Makhmoukh
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Mohamed Achouche
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Henen Meziani
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pages 236-257.
Khatim Mohamed Laid
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Mahmoudi Houcine
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pages 671-690.
Benbrika Ghalem
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Ghidouche Faouzi
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Chigara Hadjira
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pages 730-741.