les cahiers du mecas
Volume 4, Numéro 1, Pages 162-183
2008-12-31
Auteurs : Adair Philippe . Bellache Youghourtha .
La transition gradualiste à l’économie de marché engagée en Algérie depuis les années 1990, repose sur la compression de l’emploi public (marchand) et la libéralisation du marché des biens. Elle se manifeste par l’essor du secteur privé et de l’auto-emploi au sein des micro-entreprises qui résulte essentiellement du secteur informel. Celui-ci occupe environ deux tiers des micro-entrepreneurs, et se compose d’un noyau dur et de configurations plus larges échappant à la réglementation socio-fiscale. Les dispositifs publics d’incitations à la création d’entreprises, dérogatoires à l’égard de la réglementation socio-fiscale, assurent le financement initial de l’activité ; leur impact sur le nombre et le coût des emplois créés est limité ; ils préfigurent cependant la nécessaire réforme du marché du travail et du marché du crédit. Les micro-entreprises financent le plus souvent leur création grâce aux ressources propres et au financement informel ; en l’absence de crédit bancaire. Le non-respect (total ou partiel) de la réglementation socio-fiscale permet aux micro-entreprises de comprimer leurs coûts, notamment celui du travail, constitue un avantage compétitif mais fragile.
Algérie, emploi, enquêtes, gouvernance, micro-entreprises, programmes publics, secteur informel.
Chaouche Hamid
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pages 347-362.
Bachir Boulenouar
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Feriel Bouhriz Daïdj
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pages 208-223.
Meliani Hakim
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pages 45-64.
Babou Omar
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Doumane Saïd
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pages 121-132.
Bourkache Ferroudja
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pages 776-792.