Les cahiers du CREAD
Volume 23, Numéro 81, Pages 171-198
2007-06-07
Auteurs : Boumghar Mohamed Yazid .
Le concept de libéralisation financière, né au début des années soixante dix, suppose une relation assez étroite entre la libéralisation financière, l’épargne des ménages et l’investissement des entreprises. Ces travaux reposent sur l’assertion suivante : la libéralisation financière assure une meilleure mobilisation et allocation des ressources. L’objectif de notre travail est de tester empiriquement le bienfondé de ce paradigme pour l’Algérie. Pour répondre à cette question, on a construit un indice de la libéralisation financière. Toutes choses égales par ailleurs, les résultats obtenus suggèrent que seule, la libéralisation financière a influé sur la constitution de l’épargne des ménages algériens. La relation trouvée entre la libéralisation et l’épargne est significative et négative. A priori, le taux d’intérêt réel ne «joue» pas. Pour déterminer, si les ménages sont victimes d’une illusion monétaire, nous avons réestimé le modèle avec le taux d’intérêt nominal. Paradoxalement, le résultat est le même. Ce premier résultat montre que c’est le canal du crédit, qui a influé le plus, sur la mobilisation à l’épargne, en desserrant la contrainte d’accès au crédit bancaire.
Libéralisation financière, épargne, composantes principales, répression financière, canal du crédit
Hemidet Mohamed Elhadi
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pages 277-295.
Henniche Redouane
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Chakour Saїd-chaouki
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pages 132-146.
Farid Yaici
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Numidia Bouaichi
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pages 89-108.
Imane Senouci Bereksi
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Sarah Bouri
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Belkacem Benallal
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pages 13-26.