Revue des Sciences Sociales
Volume 5, Numéro 1, Pages 77-96
2017-09-30
Auteurs : Alem Mohammed .
Les taux de mortalité des enfants de moins d’un an ont fortement diminué en Algérie au cours des 50 dernières années, passant ainsi de 150‰ à la fin des années 1960 à presque 20‰ en 2015. Ce recul est du essentiellement à la lutte contre les maladies infectieuses (mortalité exogène) et les progrès socio-économiques et sanitaires. Cependant, la mortalité néonatale reste encore préoccupante. Le but de cet article est de mettre en relief, à partir d’une enquête menée au niveau d’une grande maternité urbaine à Mostaganem, les niveaux, la structure et les causes de la mortalité infantile. Il ressort de cette étude qu’au cours du premier mois de vie, près de 32% des décès surviennent pendant les premières 24 heures et 80% pendant la première semaine. Les premières 48 heures qui suivent la naissance sont cruciales pour la survie du nouveau-né. C’est à ce moment que la mère et l’enfant doivent bénéficier d’un suivi attentif. Avec 42% la prématurité demeure la première cause de la mortalité infantile, suivie de la détresse respiratoire, la souffrance cérébrale et les malformations congénitales.
mortalité infantile- mortalité néonatale précoce- mortalité endogène- prématurité- visites prénatales- soins néonatals
Hanini Ilham
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Belarbi Zoubida
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pages 327-352.
Diarra Mamadou Salia
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Cisse Mohamed El Hassimi
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Beckaert Olivier
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Koumaré Izzoudine B
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Dama Mahamadou
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Keita Abdoulaye
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Diallo Oumar
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Kanikomou Drissa
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pages 11-18.