Gouvernance & Economie Sociale
Volume 2, Numéro 2, Pages 25-46
2016-12-01
Auteurs : Hammouda Nacer -eddine . Medjoub Razika .
En Algérie, le fossé ne cesse de s’élargir entre le système de l’enseignement supérieur et le marché du travail. Il se traduit par un taux élevé du chômage des diplômés (16.4%) par rapport au taux de chômage général (10.6%).Cette situation de vulnérabilité des diplômés sur le marché du travail peut être expliquée en termes d’offre d’emploi par la sur croissance de cette population sur le marché du travail, cela concerne plus particulièrement la population féminine, notamment celles qui ont bénéficié d’une formation en sciences humaines et sociales. Dans le présent article, nous tenterons d’exposer un état des lieux sur l’évolution du chômage des diplômés, après la crise pétrolière de 1986 jusqu’à 2014, Nous essaierons, par ailleurs, de trouver des éléments de réponse sur les causes du chômage des femmes diplômées, qui apparaissent comme les plus discriminées sur le marché du travail. La discrimination par l’éviction des formations en sciences exactes correspond à une inscription dans des rapports de genre. Nous nous référons dans cette réflexion à l’analyse descriptive des différentes enquêtes emploi réalisées par l’office national des statistiques (ONS) de 1988-2014, les données statistiques fournies par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique de 1963 -1964 à 2012- 2013, ainsi que les statistiques de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) 2013-2014.
Chômage, diplômés, femme diplômée, sciences humaines et sociales, Marché du travail
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pages 35-47.
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pages 225-245.