REVUE ALGERIENNE D’ALLERGOLOGIE
Volume 2, Numéro 1, Pages 18-24
2017-12-15
Auteurs : Lazreg Sihem .
La kérato-conjonctivite atopique (KCA) constitue une manifestation oculaire de la maladie atopique. Elle a été décrite pour la première fois par Hogan en 1952 comme une atteinte conjonctivale sévère, chronique et bilatérale de la conjonctive des paupières et de la cornée d’origine inflammatoire, survenant chez des patients porteurs d’une dermatite atopique (1,2,3), Et depuis cette description et pendant prés de quatre décades cette pathologie est restée longtemps dans l’ombre sauf quelques exceptions, et était souvent confondue avec des formes adultes de vernales, jusqu’en 1990 après la publication de 45 cas de KCA (7) suivie de plusieurs études décrivant les aspects cliniques, thérapeutiques et étiopathogéniques ; ainsi, dans la littérature ophtalmologique toute pathologie inflammatoire de la surface oculaire associée à une dermatite atopique doit être considérée comme KCA jusqu’à preuve du contraire (4) et même si le diagnostic d’une autre forme clinique d’allergie est posé, le risque de développer une KCA reste considérable. Plus récemment en 2010, Guglielmetti (5) a défini la kératoconjonctivite atopique comme un état chronique, inflammatoire, non infectieux de la surface oculaire associant les caractéristiques suivantes : - Toujours associée à d’autres manifestations atopiques (au présent, au passé ou au futur) - Peut se manifester à tout moment de la pathologie atopique associée, indépendamment de son degré de gravité. - Implication constante de la cornée à un certain stade de l’évolution de la maladie. Les complications oculaires, qui associent une conjonctivite fibrosante, des lésions cornéennes quasi constantes et des lésions palpébrales peuvent menacer la fonction visuelle.
La kérato-conjonctivite atopique; dermatite
Ait Idir Karim
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Aissani Samia
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pages 3-9.
Ait Idir Karim
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Moubri Mostefa
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Salh Aicha
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pages 10-14.
Chaker- Hadji Hanane
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pages 41-50.