مجلة الواحات للبحوث و الدراسات
Volume 9, Numéro 2, Pages 755-768
2016-12-15
الكاتب : Talal Omrani . Rachid Toumache .
L’investissement public en Algérie est considéré comme étant la locomotive du développement économique dans la mesure où il joue un rôle très important dans la stimulation de l’activité. Depuis l’indépendance du pays en 1962, la croissance économique est tirée essentiellement par la dépense publique (environ 30% du PIB) d’autant plus que le secteur privé est de taille modeste et orienté vers le marché intérieur. Toutefois, le volume des dépenses publiques reste tributaire de la disponibilité des ressources du secteur d’hydrocarbures, qui génère actuellement près de deux-tiers (2/3) des recettes budgétaires, soulevant ainsi le caractère trop rentier de notre économie. Cette dépendance des recettes budgétaires à la rente pétrolière, s’est accentuée avec la nationalisation du secteur pétrolier en 1971 et renforcée après le premier choc pétrolier de 1973. Ces recettes pétrolières, quant à elles, sont en stricte corrélation avec l'évolution de la production ainsi que le prix du baril qui est fixé par le marché international, ce qui pose sérieusement le problème de viabilité et de vulnérabilité de la politique budgétaire qui émerge comme une préoccupation majeure sur le moyen et long terme. À la lumière de ce constat, nous essayerons dans le présent travail de mettre en évidence la place et le rôle du secteur minier dans l’activité économique en Algérie et par conséquent, la grande dépendance de notre économie envers le pétrole ainsi que l’impact d’une chute de ses prix sur le développement économique du pays, tiré par l’expansion budgétaire, et les possibles solutions pour y faire face et réduire ses effets.
Contre-choc pétrolier, Expansion budgétaire, Pétrodollar, Politique budgétaire pro-cyclique, Effet d’éviction, Syndrome hollandais.
Bourioune Tahar
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pages 283-305.
Touati Karima
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Bennai Meriem
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pages -.
Mezaour Amel
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Belaid Dehbia
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pages 232-245.