JOURNAL DE NEUROCHIRURGIE
Volume 10, Numéro 1, Pages 71-74
2014-05-20
Auteurs : Lekehal M. .
L’introduction au siècle dernier des antibiotiques et les avancées en matière de techniques chirurgicales ont significativement diminué la mortalité et la morbidité liées aux spondylodiscites. Le rendement de la ponction-biopsie diagnostique seule reste relativement faible, d’environ 50%. Des techniques neuroradiologiques récemment développées permettent d'obtenir une certitude sur le caractère non spécifique du germe en cause et ainsi optimiser le traitement chirurgical et réduire le traumatisme opératoire. Nous rapportons le cas d’une patiente qui a présenté des cervicalgies invalidantes évoluant depuis trois mois, rebelles au traitement antalgique et chez laquelle, l’imagerie par résonnance magnétique en séquences pondérées T1 et T2 a objectivé un processus lytique cervical touchant les corps vertébraux de C4 et de C5, associé à une atteinte discale. L’hyposignal en T1 et l’hypersignal en T2 du disque et des vertèbres adjacentes sont les signes qui ont permis de poser diagnostic de spondylodiscite infectieuse. L’IRM de diffusion, technique se basant sur le calcul du coefficient de diffusion, a permis de préciser le type de germe impliqué et poser le diagnostic de spondylodiscite à pyogène avec certitude. Une ostéosynthèse par voie postérieure, associée à une antibiothérapie à large spectre a permis un une amélioration clinique et radiologique de la malade ainsi qu’une stabilisation de son rachis lui évitant une évolution neurologique défavorable.
Spondylodiscite infectieuse, Ostéosynthèse, IRM de diffusion
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