Revue d'économie et de statistique appliquée
Volume 15, Numéro 2, Pages 62-73
2018-12-31
Auteurs : Mahmoudia Mehenna .
La construction de l’économie de marché, proclamée par les dirigeants de l’Etat algérien dans le cadre des différentes politiques industrielles, bute sur des difficultés de tous ordres. Même si au niveau des discours et des textes tout ou presque a été dit, écrit et planifié, les faits et les résultats, eux, n’ont pas suivi. Depuis leur autonomie en 1988, les entreprises publiques algériennes (EPE) se trouvent confrontées à un dilemme dans leur mode de gestion. D’un côté, elles gèrent une propriété publique marchande et d’un autre, leur management obéit au critère de commercialité. Ce constat fait ressortir que leur système de contrôle et la notion de performance présentent une spécificité à la fois économique et institutionnelle. La première est liée à la perception de l’efficacité et de l’efficience, la seconde, concerne la rationalisation de la propriété publique par l’intensification du contrôle gouvernemental. Cette étude longitudinale (1966-2016) a pour objet d’expliquer d’une part, cette particularité au travers des indicateurs de politiques industrielles adoptées, d’autre part, d’identifier les conséquences « institutionnelles » résultant de la notion de performance visée.
Performance institutionnelle, entreprise publique économique, indicateur économique, contrôle gouvernemental, politique industrielle
Merhoun Malek
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Zitouni Imane
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pages 112-127.
Ourdia Hammoutene
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Mohammed Arafat Zidane
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pages 664-675.
Hadjila Ldoun
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Cherif Ane
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pages 436-456.
Ihaddadene Athmane
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pages 49-76.
Belaribi Fatima Zohra
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Mokhefi Amine
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pages 20-38.